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i drive me mad -- (leonas)

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・Mar 3 Mar - 17:52
Leonas Frasier
Leonas Frasier
chicago
localisation : chicago. la chambre crasseuse, dans la maison de ses parents.
messages : 17
faceclaim : mathias goossens.
credits : ethereal (av).
https://allforus.forumactif.com/t175-i-drive-me-mad-leonas
leonas frasier
identité・ ils t'ont pas gâté. leonas, ça sort un peu trop du lot à ton goût. mais ça te va bien au teint. frasier, comme ton père, t'aimerais t'en débarrasser mais tu ne saurais même pas par quoi le remplacer.

âge・ dix-huit piges, la misère, ça va trop vite et pas assez, y a pas d'issue à cette galère.

date et lieu de naissance・ t'as vu le jour un trois mai, à chicago même. paraît qu'il faisait chaud à en crever, et que tout le monde avait hâte que ce soit terminé.

nationalité & origines・ irlandais par ton père, américain par ta mère. un beau mélange que voilà. tu t'en fous comme c'est pas permis. ça ne change rien à ta nationalité américaine, que tout le monde avait — même ton paternel.

occupation・ lycéen qui ne glande rien. tu devrais peut-être te préoccuper de ce que tu vas faire après, de si tu vas aller à l'université. mais la vérité c'est que t'es pas brillant, pas doué pour grand-chose à part te branler à la pensée de tes camarades de classe au lieu de faire tes devoirs. tu désespères ton père, tu désespères ta mère, tu désespères tes profs, tout le monde dit que c'est l'adolescence et que ça va passer, tout le monde pense que t'en as rien à cirer, mais la foutue vérité c'est que t'es tétanisé à l'idée de ce qui pourrait se passer à la fin de l'année. et que rien que pour ça, tu considères peut-être te faire couler jusqu'à redoubler.

statut civil・ problématique, et c'est parfois à se demander si tu t'en rends compte. tu passes ta vie devant les films x, trop faciles d'accès sur internet. t'as le bras gauche peut-être trop musclé des heures que tu passes à apprécier les filles dans tes magasines pornos, et sur tous les sites que tu ne penses même pas à effacer de ton historique. un putain de cas. tu préfères regarder sous les jupes des filles que de leur parler, et elles t'appellent le pervers ou l'obsédé. t'es pas capable de t'en empêcher. pas capable de t'arrêter. t'as un méchant problème, depuis que les hormones se sont réveillées. même avant ça, t'avais trop facilement tendance à te demander ce que c'était, ce que ça faisait. tes obsessions cachées n'en sont même pas. sauf peut-être une, et elle s'appelle eva. eva, elle te méprise, elle te trouve dégueulasse, mais la différence c'est qu'elle habite en face de chez toi. qu'aux bonnes heures, au bon angle, tu peux la voir se déshabiller. eva, t'arrêtais pas de l'emmerder quand vous étiez gamin, et puis la puberté a frappé. eva, elle te fout des envies comme c'est pas permis, et dans le ventre des papillons que tu pourrais pas expliquer. eva, elle t'a collé une étiquette que t'entretiens comme un con, mais la vérité c'est que tu voudrais seulement qu'elle t'aime. pour de vrai. comme dans les films, où l'espoir est toujours permis. t'as le désir qui crève le plafond, t'es incapable de te comporter convenablement à ses côtés, et elle menace toujours de te balancer à ton père si elle a peur que tu fasses quelque chose de déplacé. mais malgré tout ça, c'est eva. et au fond de toi, t'espères à en crever qu'un jour elle t'aimera. / t'es aux filles. un peu trop, peut-être. faudrait que tu te calmes, mais t'y arrives pas. mauvaise manière d'exprimer tout ce qui t'agite, qui te tord et qui t'a poussé dans les bras d'un vice que t'es pas capable de réprimer. t'as des problèmes, et tout le monde le sait. mais si y a un trou dans les toilettes pour les regarder, tu te dis que tu serais bien con de t'en priver. dans le fond, t'es juste trop con et trop perché pour piger que tu gagnerais davantage à les respecter.

ville et résidence・ tu vis à chicago depuis toujours. t'y es né, mais t'as pas envie d'y crever. tu rêves d'un jour t'envoler, voir new york pourquoi pas — mais tes rêves sont bas, et sans aucune portée. tu vis aux crochets de tes parents, même si t'es majeur et que tu devrais bientôt t'en détacher. t'as rien prévu pour ça. pas de projets, pas d'envies. tu voudrais te payer un billet d'avion pour hollywood, traîner à las vegas, fréquenter les bars de danseuse, mais t'as pas un sou à toi. t'as même pas commencé à bosser, et quand t'as besoin de fric tu te contentes de voler dans le porte-monnaie de maman. ou, plus récemment, de vendre les joints que tu roules aux élèves de ton lycée qui auraient envie d'en fumer. on sait où te trouver : dans les toilettes, à sécher, à fumer et à épier.

groupe・ am.

intervals
keywords・ voyeur, discret, attentif, distant, négligent, imprudent. une clope, du porn, un joint. le pied sur l'accélérateur, le skate sous les semelles, la main dans les cheveux. pas apprécié, pas respecté, mais pas mauvais. grand et bâti, deux yeux bleus prompts à déshabiller, belle gueule qui ne t'a jamais sauvé. les oreilles qui traînent, secrets qui peuvent s'acheter contre un peu de sécurité, et le silence contre du respect.

vices・ les filles (voyeur), le porn (branleur), la clope & le weed (à fumer en cachette), la vitesse & les bagnoles (mais ça c'est un secret, et même maintenant que t'as le permis il te manque la voiture pour t'éclater).

weaknesses・ maladresse sociale (t'es juste comme ça, on dirait que tu t'intègres pas), la réputation (faut dire qu'elle est mauvaise), tes mauvais mots (ça marche pas pour draguer, et pas non plus pour nouer des amitiés ou te faire pardonner), ton imprudence (mauvaise assurance), ta peur (de l'avenir, de ton daron, de tes responsabilités, et un peu de tout à bien y penser).

main issues・ sex addiction (regarder du porn c'est même plus assez, faut qu'tu puisses observer) / daddy issues (peur de lui, le haïr c'est plus facile que l'aimer) / little jerk (y a pas assez de mots sur terre pour décrire ton insolence et ta connerie) / socially awkward (c'est pas faute d'essayer, mais au moins tu t'es trouvé l'étrange faculté de t'intégrer un peu partout sans avoir vraiment à t'attacher).

happy thoughts・ conduire (si seulement t'avais ta propre voiture), eva (mais tu sais que c'est pas réciproque), les orgasmes pour oublier (l'addiction t'attendait), le skate (toujours les jambes et les bras éraflés), un bon joint (rien de mieux pour arrêter de stresser).

・・・・・・・・・・

they made you・ pendant longtemps, y avait que toi et ta mère. papa en déplacement, papa toujours à travailler. papa c'était l'uniforme décoré. dès qu'il partait, c'était ta fierté — et à la maison, t'étais juste intimidé. alors t'étais le petit gars à maman, on s'est dit que ça t'apprendrait à respecter les femmes, mais y a quelque chose là-haut qui a dû court-circuiter. aujourd'hui, tu la désespères, ta mère. tu passes ta vie à te faire engueuler par ton père, et à lui répondre parce que tu sais qu'il n'osera pas lever la main sur toi. (ou t'espères, en tout cas.) t'as peur de lui, peur de sa vie, peur de ce qu'il a pu faire, peur de ce qui lui est arrivé. le daron kidnappé et torturé, aujourd'hui épave sur votre canapé, il te flanque des cauchemars la nuit et tu sais pas comment le gérer. y a un gouffre entre toi et lui. trop de choses que tu comprends pas. et parfois, t'aurais préféré qu'il ne lui soit rien arrivé, qu'il puisse continuer de bosser, et que tu saches comment te positionner. tu sens que ça ne va plus entre tes parents, tu sens que quelque chose s'est brisé, tu sens tout mais t'es pas capable d'en parler, pas capable de savoir quoi faire avec tout ce qui te tombe sur le coin du nez. on dirait que quand tu les entends te crier dessus, tu sais qu'ils ne t'ont pas oublié. tu sais qu'ils pensent encore à toi, et qu'ils se soucient de la voie que t'es en train d'emprunter. alors tu continues tes conneries, continues tes folies, tes délits, tes obscénités et tes comportements désaxés. tu continues, comme si leur réaction était la seule forme d'amour que tu entrevoyais. et tu les hais. ado pas capable de les gérer. pas capable de les comprendre ou de les accepter. mais c'est tes parents. c'est ton foyer. et t'as beau avoir une trouille sans fin qu'un jour ton père pète un câble comme les types à la télé, trouve un flingue et vous fasse tous sauter la cervelle avant d'se tuer, t'aimerais juste que tous vos problèmes se règlent et qu'il redevienne celui qu'il était. t'aimerais juste qu'un jour, ta famille en soit une et que tes parents retrouvent l'envie de s'aimer.

・・・・・・・・・・

dans ta chambre・ toujours caché. ta console, pas loin, tes jeux de flingues, jeux d'aventures, jeux de bagnoles, tu les as tous et t'y passes des heures. sur ton ordi, aussi. à regarder trop de films, à écouter trop de musique. à télécharger trop de porn et à te perdre, la main dans le froc, les pensées bien loin d'une vie que tu ne sais pas comment apprécier. à regarder par la fenêtre, au cas où eva serait dans sa chambre aussi. c'est pas ton amie, t'en pinces sur elle, elle n'a rien pour toi, mais tu perds pas espoir qu'un jour ça changera. en attendant, tes fringues traînent partout, tes chaussures avec, quelque part y a ton skate. ton casque sur les oreilles, où qu'il soit branché. des magazines de filles à poil coincés sous ton matelas, et tes devoirs jamais finis qui traînent à côté de ton sac jamais défait. parfois, t'allumes une clope ou un joint à la fenêtre, et t'imagines que tes parents ne le remarquent pas.

au salon・ t'es paumé, le nez sur ton téléphone pour pas avoir à regarder ton daron, pour pouvoir prétendre que ta mère ne te parle pas et ne te demande pas de l'aider, de faire tes devoirs ou d'arrêter de regarder la télé. tu veux pas avoir à baisser la garde, à te montrer, à exister dans cette famille que tu ne reconnais plus, et dont tu ne veux plus. t'as trop peur qu'on t'engueule pour tes conneries, pour avoir encore séché plus de cours que t'en as fréquentés, regardé par la fenêtre pendant qu'eva se changeait, laissé traîner le mégot de ton joint sur ta table de chevet, défoncé les pneus de la voiture familiale en roulant comme un cinglé, pété la fenêtre le jour où t'avais oublié tes clés, fait le mur pour aller picoler, perdu le chien du voisin quand on t'a demandé de le promener. tu voudrais qu'ils te voient, voudrais qu'ils croient en toi, mais tu ne leur donnes rien sur quoi s'appuyer. tout ce que tu fais, c'est les emmerder. tu sais pas comment leur crier autrement ton envie d'exister.

dehors・ aller à l'école en traînant des pieds, c'est trop près pour qu'on te laisse emprunter la voiture, mais c'est pas faute de toujours essayer. au bout du compte, t'as ton skate ou ton vélo, et la musique pour t'accompagner. en fin d'après-midi, c'est le skatepark. avec des gars que tu connais pas plus que ça, souvent plus vieux que toi. qui t'apprennent à rouler, à te gameller, à laisser le vent t'étourdir, les figures te revigorer. la nuit, au coin de la rue, avec les autres gamins du quartier, pour t'allumer un joint ou vendre ceux que tu roules si bien. pour prendre une gorgée ou deux à la bouteille, ignorer que t'as cours le lendemain, regarder vers chez eva en te demandant si un jour elle sortira de là pour se joindre à toi. le weekend, sur un parking désert, quand quelqu'un a réussi à prendre la voiture des parents, tu fais des tours, l'asphalte crame les pneus et on te traite de taré en gloussant devant ton cran. tu te penses dans fast & furious, dans rush ou dans need for speed, c'est bien tout ce qu'il y a pour te faire vibrer quand tu peux pas foutre ta main dans tes pantalons pour oublier. faudrait sans doute que t'arrêtes de croire que tu peux vivre ta vie comme à la télé.

à l'école・ ça fait une paye que tu t'es mis à sécher. que tu préfères traîner dans les coins où on ne t'attend pas, acheter de la weed à ton revendeur qui n'opère pas loin de là. rouler des joints entre les cours, les vendre à ceux qui ne veulent pas trop se mouiller mais qui ont quand même envie de flotter. quand t'es en classe, t'écoutes pas, tu regardes les filles assises là. les filles qui traînent dans la cour, marchent dans les couloirs. les filles que t'as pas. t'appartiens à aucune bande, mais t'en as aucune à dos non plus. partout et nulle part à la fois, t'aimes juste traîner là. ça te permet d'oublier tes responsabilités, d'oublier que t'as aucune idée de ce que tu feras quand t'auras terminé le lycée et que le monde l'ouvrira grand pour t'avaler.

la planque・ depuis quelque temps, au lycée, y a une cabine des toilettes des filles qui est brisée, et t'aimes à t'y installer. t'as réussi à crocheter la serrure, et tu profites de la verrouiller derrière toi pour rester planqué là. protégé par l'affiche « out of order », tu t'assieds sur le muret à l'arrière, ou sur le bloc de chasse d'eau, histoire que personne ne voie tes pieds. y a un trou dans le mur qui te permet de regarder la cabine d'à côté, c'est pas bien, tu le sais, mais c'est plus fort que toi, le porn suffit plus à complètement t'exciter si y a pas un truc pour compléter. t'aimes passer des heures là, pour mater, écouter le monde tourner, fumer une clope, capter des ragots et savoir que t'as le pouvoir de les répéter. on commence à savoir que tu fais ça, mais personne ne s'est encore plaint à qui que ce soit. les saintes nitouches remarquent pas le trou dans le mur, et les autres vont dans les cabines auxquelles t'as pas accès. on en profite pour passer un billet sous la porte de temps à autre, en échange d'un joint bien roulé. tu peux rester là comme tu le faisais dans la cabine du fond chez les garçons. ta planque, musique dans les oreilles et le temps à tuer. t'es discret, et ça te donne un pouvoir de connaissance qui n'est pas à négliger. y a un type qui a voulu te tabasser, une fois, quand t'as regardé d'un peu trop près le décolleté de sa copine et qu'elle a crié à l'obsédé. tu lui as dit c'que tu savais, qu'elle se tapait un gars de l'équipe de maths à côté, et ça l'a refroidi. comme tant d'autres, il y a pensé à deux fois. à voir ta carrure, d'abord — et à savoir tous les secrets salés que tu sais et que tu pourrais très bien dévoiler. parce qu'au fond, personne ne sait jamais où te trouver. tout ce qu'on sait, c'est que t'es le roi des planques, et que t'as l'art de bien te poster pour écouter.

monde intérieur・ t'es pas agréable, mais pas non plus exécrable. rien qu'un type sans grandes facultés sociales. les regards déplacés, les commentaires souvent pas plus appropriés. des fois, c'est mieux de fermer sa gueule que de se mettre en danger — et souvent, c'est ce que tu fais. t'es le renard, caché dans son trou, le pas léger, la foutue tendance à être partout pour tout voir et tout écouter. tu provoques, le regard lubrique et les mains dans les poches, jamais un mot gentil ou une attention, t'es qu'un sale petit con. t'en as la réputation, et faut dire que tu la vis à la hauteur des espérances. rien pour toi, tout le monde se fout de ce que tu ressens dans tous les cas. on se demande parfois jusqu'où tu pourrais aller dans ton obsession pour les filles, leur cul, leurs seins, mais la vérité c'est que t'es juste un voyeur, un type qui regarde sans toucher, et que jamais tu ferais à une fille un truc qu'elle ne t'a pas demandé. t'es pas puceau, pas bien loin non plus, faut dire que les filles s'intéressent pas à un gars qui ne demande que le prétexte parfait pour regarder sous leur robe ou dans leur décolleté. y en a quand même une qui a bien voulu de toi, de ta belle gueule et de tes yeux trop bleus. (heureusement que ton père t'a légué ça.) mais pour le reste, faut bien l'avouer : t'as rien quand vient le temps de draguer. maladroit, inapproprié, t'es pas à l'aise à séduire les filles alors tu fais que les mater. ç'a l'air tellement plus facile dans les films que tu télécharges sans compter.

t'es dans ton monde. c'est pas un monde appréciable, et ça te vaut souvent de t'engueuler avec tes parents. t'as pas peur de leur répondre. pas peur de répondre aux profs, non plus. pas peur de faire ce qu'il faut pour impressionner. on dirait qu'être toi-même, c'est jamais assez. pour tes parents, pour tes amis pour les filles, pour eva, ou pour qui que ce soit. c'que t'es ne plait pas. ça fait mal, ça. mais t'es pas bon pour essayer de changer. t'étais déjà pas bon quand t'étais petit et qu'il s'agissait de vivre à la hauteur disciplinaire qu'un père gradé dans l'armée forçait. t'es pas bon maintenant non plus. pas à ta place. tu te sens dépassé, et tu crèves de l'intérieur, sans jamais en parler. tu te réfugies dans tes vices en sachant que y a rien pour te sauver. on te le dit toujours, après tout : les gens ne changent pas. personne, en tout cas, ne croit que toi t'y arriveras.
MATHIAS GOOSSENS ・ETHEREAL
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