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sucker for you -- (boes)

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・Mer 24 Fév - 21:30
Boes Noland
Boes Noland
modern tragedy
localisation : (new york) un petit appartement que tu partages avec ton cousin. il garde un oeil sur toi — et t'attends juste le jour où tu pourras trouver un meilleur asile que ça.
messages : 64
faceclaim : curren caples.
credits : ethereal (av).
https://allforus.forumactif.com/t199-sucker-for-you-boes
BOES NOLAND
identité・ berlioz, drôle de nom à donner à un gamin, mais te voilà à le porter. pas pour rien qu'on te surnomme boes (à prononcer boz, s'il vous plait). noland, drôle de nom aussi, mais rendu là c'est le plus classique du portrait.

âge・ t'as vingt-cinq ans, maintenant. tu fais semblant de vivre ta crise de quart de siècle, mais à la vérité ça ne te fait rien. tu ne te sens pas bien différent de quand t'avais dix-huit ou vingt ans.

date et lieu de naissance・ c'est le sud qui t'a vu naître, un vingt-cinq juin. t'as poussé tes premiers cris à orlando, en floride, avant que ta mère ne se mette en tête de retrouver ton père pour te flanquer dans ses bras.

nationalité & origines・ américain à ne plus en pouvoir, t'es fait pour la moyenne et t'as choisi de t'en contenter.

occupation・ t'avais pas d'ambition, alors sans doute que tu manques rien. t'es doué, pourtant, gamin. t'aurais pu faire des études, ou au moins te trouver une job où t'allais grimper. mais l'immaturité a fini par payer. t'as évité la prison de peu — faut dire merci à ton cousin, à tes dernières années difficiles et à tes beaux yeux. t'as pourtant écopé d'un paquet d'heures de travaux d'intérêt généraux, que tu remplis tous les matins sans protester. ramassant les déchets avec ton petit bras en plastique. captivant. mais t'as besoin de fric, et ça paie pas. bracelet autour de la cheville pour toujours savoir où t'es, et si tu rentres bien chez toi à l'heure — tout le monde était pas prêt à t'embaucher. t'as fini par te trouver un boulot de livreur dans un petit restaurant laxiste, où on te fout bien souvent la paix. à vélo, ou parfois en voiture quand t'arrives à en avoir une. t'apportes la bouffe, fais chier pour un plus gros pourboire, et t'as pas honte. mais la vie pardonne pas, boes. comme l'aurait juré ton cousin, merdeux un jour, merdeux toujours. et quand une poignée de type prêts à salement te tabasser t'ont demandé de faire la mule pour eux, t'en avais eu assez pour ta semaine et t'as accepté. prêt à tout foutre en l'air, mais te croyant assez malin pour ne pas le faire.

statut civil・ seul, et quel merdier. le coeur qui s'accroche un peu à tout va, on te faire une paire de beaux yeux et tu tombes dans le filet sans trop y penser. t'es pas naïf, tu sais qu'on se sert de toi pour une nuit, mais tu prends quand même tout ce qu'on peut t'offrir. c'est mieux que de rester vraiment seul, à te branler devant du porn. le seul problème, dans tout ça ? c'est que la nuit, t'as pas le droit de sortir de chez toi. elle prend un sens figuré, et t'es plutôt le booty-call de la journée. c'est moins populaire, faut l'avouer. option qui te condamne souvent à rêver aux filles que tu pourrais te taper, pour te contenter de ton ordi à la tombée de la nuit. t'es complètement hétérosexuel — même si t'as déjà été curieux. t'as embrassé un type, tu l'as mal choisi, et ça s'est mal passé. quelques coups dans la tronche t'ont fait affirmer que, de toute façon, c'était pas ton truc, et que t'allais rester aux filles à jamais.

ville et résidence・ t'as passé la majorité de ta vie à new york, où tu vis encore aujourd'hui. un appartement crasseux qui appartient à ton cousin mirko, et où tu crèches à défaut de t'être trouvé un toit. il garde un oeil sur toi, comme ça.

groupe・ am.

intervals
verses・ impulsif, changeant, dynamique, rebelle, casse-cou, méfiant, observateur, cynique, provocateur, insolent, charismatique, habile, débrouillard, adaptable, tête brûlée.

y en a qui disent que t'es stupide, tout simplement. grande gueule, toujours à attirer l'attention des gens qu'il ne faut pas. les ennuis que tu collectionnes comme d'autres les timbres ou les billes — et tu prends tout autant de passages à tabac. d'un naturel bagarreur, sauf que tu répliques pas. rares sont les occasions où tu joues des poings. plus souvent, t'es en-dessous, parce que t'as poussé le bouchon trop loin. t'es capable de devenir méchant. arrogant. t'as l'instinct de te révolter contre le monde entier, même si t'as rien à prouver. y a des psys qui ont déjà prêté ça à des pulsions suicidaires, et qui t'ont fait surveiller. d'autres ont pensé que c'était juste le besoin d'adrénaline, et n'ont pas cherché à le justifier. toi, t'en sais rien. tu cherches pas. tu te rends pas compte qu'un jour, ta chance tombera à sec, et que tu t'en sortiras pas. tu files avec ta gueule cassée, n'hésite pas à t'en faire rajouter. on dirait que t'en redemandes. que t'es jamais fatigué.

pas un mauvais gamin, pourtant. t'as juste un sale caractère, à ta manière. mais tu peux être doux, quand tu veux. tu peux être gentil, à l'écoute. assuré, rassurant, charismatique, voire même charmant. ça dépend. de ta journée, de tes besoins. de l'instinct que t'as dans une situation. on dirait que tu lis les gens. que tu sais ceux qui sont violents, prêts à exploser, qui ne veulent qu'un prétexte pour te ramasser. et comme un con, tu viens leur offrir l'occasion rêvée.

mais quand tu fais confiance, quand tu t'ouvres, quand tu veux te faire un ami, tu baisses la garde de tes conneries. tu souris. parles. mens, parfois. juste pour être quelqu'un d'autre. juste pour être digne de l'attention qu'on te donne, et que tu ne mérites pas.

grinçant, et perpétuellement sur la défensive. mais les gens, tu les lis bien. trop, peut-être. et à ta nature profonde se superpose alors l'image que tu veux leur rendre. ce que tu veux être, pour eux. une épaule sur laquelle pleurer,
ou la tête brûlée toujours prompte à sortir les quatre vérités.


et un jour, ça te tuera.
mais tu sembles pas t'en préoccuper.
ce qui doit arriver arrivera, n'est-ce pas ?

・・・・・・・・・・

01, crash・ quand t'étais petit, on te surnommait crash. parce que t'étais toujours le gamin à la gueule cassée, celui qui tombait dans les escaliers — ou qu'on poussait —, celui qui se plantait à vélo, à skate, qui traversait la rue sans regarder, qui s'en foutait. avec les années, le surnom est peu à peu tombé dans l'oubli, mais y en a qui ne l'ont pas oublié. tes plus vieilles connaissances, ceux qui ne te loupent jamais. qui sont toujours les premiers à pointer que crash n'a pas changé. toujours la gueule pétée. un point de suture quelque part. un oeil au beurre noire, ou quelques os brisés. les médecins et les infirmières des urgences, tu les connais. pour eux, t'es crash jusqu'au bout. et ils ont beau te dire d'arrêter, te dire qu'un jour tu vas pas te manquer et qu'un jour tu ne te relèveras pas, ils te sourient chaque fois qu'ils t'accompagnent à ta chambre, quel que soit ton état.

02, for the sake of it・ t'as toujours eu besoin de te sentir vivre. la vitesse, pour toi, c'est juste le meilleur moyen de faire ça. que ce soit sur ton skate, sur des rollers, à vélo ou derrière le volant, tu sais pas ralentir. tu marches rarement, cours tout le temps. comme si le diable était à tes trousses — et peut-être bien qu'il l'est, pour ce qu'on en sait. tu ne ralentis jamais. la peur que si tu reprends ton souffle, le mal va te rattraper, et que ton heure va sonner. peut-être pour ça qu'on te trouve rarement sans ton skate ou ton bmx aux pieds. pour ça que tu pars toujours à la dernière seconde, que tu aimes jouer avec le feu et l'horloge, arriver quinze secondes en retard. parce que si tu t'arrêtes, tout est fini. si tu te figes, c'est au milieu de la route, en plein coeur du danger, juste par besoin de cette adrénaline pour te sentir exister. et c'est peut-être pour ça que tu provoques toujours les coups. que tu laisses l'univers s'abattre sur toi, ton corps en résonner. pour la furie d'exister. en réaction face au monde entier.

03, to hell with mom・ t'as jamais été très proche de ta mère. t'as brisé sa carrière en venant au monde. elle t'a vite ramené sur new york, où le coup d'un soir qui l'avait engrossé vivait. et jusqu'à sa mort, des années plus tard, tout ce qu'elle a fait c'est te le rappeler. tu l'as brisée. sa carrière de danseuse foutue à l'eau, elle s'est retrouvée à se pavaner dans un cabaret burlesque pour payer les factures. ç'a fait l'affaire — mais c'était pas son rêve. t'as tout gâché. alors maman, elle s'est pas occupée de toi. pas vraiment. un peu trop désinvolte, en ce qui te concernait. elle t'a emmené au cabaret quand elle répétait, te laissait jouer dans un coin — et les autres filles te chouchoutaient plus qu'elle ne l'a jamais fait. c'était pas reluisant. et en grandissant, t'as appris à lui en vouloir. elle est morte subitement. trop à ton goût, peut-être. elle a pas vraiment souffert. au volant quand elle a eu un accident. elle regardait son téléphone, elle a grillé le feu rouge, et elle est morte sur le coup. et t'as pas pleuré plus que ça. t'as pensé pas avoir de coeur, mais avec du recul, peut-être qu'elle le méritait juste pas.

04, heaven's got dad・ avec ton père, c'était différent. il n'avait pas beaucoup d'énergie, et il n'a jamais vraiment eu la passion ou l'ambition de faire quoi que ce soit de sa vie. mais il t'aimait. il était loyal, et il t'encourageait. il voulait le meilleur pour toi. il voyait ta vitalité, et quoi qu'il arrive, il t'admirait. ça prenait ça pour te donner un foyer équilibré. quand ta mère est morte, ton père a tout fait pour s'occuper de toi du mieux qu'il pouvait. il a souri, il t'a fait confiance, et tu t'es accroché à lui. pour le temps que ç'a duré. t'avais dix-sept ans quand, soudainement, il a été hospitalisé. il a pas survécu quarante-huit heures, après ça, mais les médecins t'ont avoué qu'il le savait depuis des mois. cancer en phase terminale, que ton père avait choisi de te cacher pour ne pas davantage t'accabler. t'as eu le coeur brisé. tu l'aimais, ton père. et si t'as pas de doutes que ta mère est allée en enfer, t'espères au moins que lui a eu le droit au paradis. c'est tout ce qu'il méritait. pas parfait, mais ça ne t'importait pas. tu l'aimais. le reste ne comptait pas.

05, and mirko・ on t'a flanqué entre les pattes de ton cousin, après ça. quand t'as été toute seul, sans gardien légal, c'est lui qui t'a pris à sa charge. un flic — on le croyait responsable. et il l'est. il a fait de son mieux avec ce que tu lui as apporté. trop d'énergie. beaucoup trop de vie. il te laisse faire tes conneries, te ramasse à l'hôpital tous les trois-quatre matins quand tu te pètes une cheville ou un poignet. quand on te ramasse en pleine rue, la gueule cassée. il est patient, mirko. il t'a évité la prison quand tu t'es fait arrêter. t'aurais pu y aller, mais sa bonne foi et sa carrière dans la police, additionnées à ton passif difficile, ont orienté le tout vers une simple peine à purger en assignation à domicile. et puis, maintenant, des travaux d'intérêts généraux. il plaisante pas, mirko. c'est pas toujours un flic droit, les pots de vin ça le connaît et il se fout de plus en plus dans des histoires dont il te garde éloigné, mais avec toi il ne se laisse pas le droit à l'erreur. t'es sa foutue responsabilité. t'es tout ce qui lui reste de son oncle, et il le foirera pas. y a eu pire, jusqu'à ta majorité. et le fait que tu vives encore sous son toit, aujourd'hui, s'explique facilement par votre bonne entente — et par le fait que sans lui, tu serais pas capable de te débrouiller. un jour, faudra que tu quittes le nid. mais d'ici là, le juge est satisfait de savoir que mirko est là pour garder un oeil sur toi.

06, the dreamer・ on dit que t'as pas d'ambition, pas d'imagination. on dit que tu voles ras les pâquerettes — mais c'est des conneries, tout ça. t'as des rêves plein la tête ; tu sais juste que tu ne les réaliseras pas. ça fait du bien d'y penser, c'est triste de revenir à la réalité. mais t'arrêtes pas pour autant. t'as appris à taire les rêves qui ne font aucun sens, et à les garder dans un coin de ton coeur d'enfant. et au quotidien, tu tapes toujours plus haut, tu vois toujours plus grand. qui ne tente rien n'a rien. persuadé que ça te poussera toujours au maximum de tes capacités — même si, des fois, faudrait que t'apprennes à t'arrêter.

07, the liar・ t'étais pas vieux quand t'as commencé à mentir. un peu partout où t'allais, sur le sujet de tes parents surtout — tu racontes des bobards, et tu te sens mieux après ça. parce que t'aurais voulu venir d'ailleurs. t'aurais voulu d'une mère qui t'aimait, de parents avec un peu plus de gloire à raconter. quand tu mens, ça part jamais d'une mauvaise intention. c'est les white lies d'un gamin qui n'est jamais satisfait de ce qu'il a, et qui s'invente parfois une vie qu'il estime meilleure. sachant que, parfois, elle ne l'est pas vraiment — mais c'est toujours mieux que de ne rien avoir, pour toi.

08, the brain and the heart・ on te prend pour un con, boes. parce que t'as l'arrogance aux lèvres, que tu t'attaques toujours à plus fort que toi. on dit que t'es stupide, que tes parents t'ont bercé trop près du mur, que t'as été oublié le jour de la distribution de cerveaux. et tu fais rien pour leur prouver qu'ils ont tort. enchaînant les non-sens et les conneries, te terrant sous cette façade dont tu ne te débarrasses pas facilement. méfiant. et pourtant, t'es brillant. t'aurais sûrement pu aller à l'université, si tu t'étais un jour appliqué à l'école et que tes parents avaient eu le fric pour ça. t'as jamais travaillé ton dossier, et tu sais que ça n'arrivera jamais. mais toi, dans la vie, si tu pouvais tout recommencer, tu travaillerais pour être ingénieur spatial. tu le sais. t'es bon en maths, excellent en sciences, t'as une fascination incroyable pour l'espace. t'as l'esprit qui tourne vite. et tu n'as jamais rien trouvé qui puisse t'aider à le canaliser. hormis peut-être regarder des documentaires à la télé (ton passe-temps préféré) et bouquiner les ouvrages qu'on veut bien te prêter. et tu le caches, boes. tu le caches si bien. comme ton coeur doux et généreux, celui qui est complètement écrasé par ton perpétuel instinct à t'attirer des ennuis. t'es déréglé, gamin. et tu ne le laisses pas si facilement voir, même si t'en aurais besoin.

09, the party kid・ t'aimais ça sortir, quand tu pouvais. un peu trop fêtard, appréciant l'alcool et l'oubli que t'offraient tous les partys où t'allais. parce que t'aimes danser, boes. la bougeotte dans les jambes, dans les bras — et ça fait de toi un type qui aime un peu trop les pistes de danse. chanter, aussi. même si tu gardes ça pour la douche. t'es bon. un peu trop. faut croire que t'as hérité ça de ta mère, même si tu ne l'admettras jamais. le rythme dans la peau, la note juste, et tu gérais même sur la batterie petit format que ton père t'avait offert à ton dixième anniversaire. tu l'as vendue, depuis — mais t'aimerais ça recommencer. la musique instinctive, et au fond de toi toujours l'âme du party. regrettant de ne plus pouvoir sortir, aujourd'hui. quel gâchis.

10, the damn ankle monitor・ quelle plaie. ordonné par le juge, pour remplacer la prison à laquelle t'as tout juste évité. t'es resté enfermé chez toi pendant quatre mois, à tourner en rond comme un lion en cage et à déprimer. contraint à rester dans un périmètre donné, pour que le bracelet à ta cheville ne se mette pas à sonner. les flics en raccourci, que t'as voulu t'amuser. la vérité, c'est que c'est juste chiant. tu peux monter sur le toit, mais t'es pas capable de descendre ouvrir la porte en bas de l'immeuble. obligé de jeter ta clé par la fenêtre en priant pour que les autres l'attrapent, puisque votre interphone ne fonctionne pas. parce que les trois dernières marches des escaliers, et tout le rez-de chaussée, c'est trop loin. ton bracelet se met à sonner, et t'as pas le coeur à compter tes dix secondes avant de retourner chez toi. c'était l'enfer sur terre. et c'est pas tout à fait terminé. maintenant que l'assignation à domicile est révolue, t'as le droit de sortir de chez toi entre six heures le matin et six heures le soir. c'est assez pour faire tes travaux d'intérêt généraux, puis bosser tout l'après-midi (et te foutre dans la merde) avant de rentrer. mais toutes tes soirées sont les mêmes, coincées chez toi à regarder la nuit passée. et tu te fais chier. t'as fait tous tes jeux vidéos trois fois, et tu manques cruellement de compagnie. tu l'as cherché, que te rappelle sans cesse mirko. mais t'arrives au bout de ta patience. tu veux sortir de là. tu veux vivre. faut qu'tu tiennes le coup encore quelques mois.
jusqu'à ce que le juge décide que tu mérites de retourner à ta vie.
en espérant que les ennuis dans lesquels tu t'es fourré depuis ne remonteront pas jusqu'à ses oreilles mal avisées.
CURREN CAPLES ・ETHEREAL
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