en haut
en bas



 
RechercherRechercher  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
NAVIGATION
LIENS UTILES
FORUM PRIVÉ
le forum est réservé à l'usage personnel de ses administratices. merci de respecter notre bulle et notre confort. ♡・le design est signé ethereal.・le codage a été réalisé par crimsons.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

evil eye -- (ander)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
・Jeu 6 Mai - 21:07
Ander Wilkes
Ander Wilkes
new york
localisation : un appartement dans les ghettos. ça change des rues où il a eu l'habitude de crécher, cette dernière année.
keywords : twin, chaos, violence. white skin, black heart.
messages : 252
faceclaim : dylan watson.
credits : ethereal (av, gif). valerie broussard (song).
https://allforus.forumactif.com/t205-evil-eye-ander
ander wilkes
identité・ c'est ce que c'est. ander. surnom de rien. un caprice, ou un manque d'imagination. peut-être un nom choisi par défaut, quand on a enfin vu sa tronche dans le berceau. wilkes pour le compléter — et il chérit bien moins cette deuxième moitié. trop de mauvais souvenirs associés. mais au bout du compte, ça fait la réputation. et ça fait parler. ça lui rappelle qu'il peut frapper du poing sur la table, et créer la peur en un battement de cils. c'est le nom des cinglés. à part ça, on ne le surnomme pas. ander, c'est juste ander. si on veut raccourcir, on l'appelle wilkes — et c'est bien tout.

âge・ vingt-six ans, aujourd'hui. quelques-unes de malheur pour lui — le reste pour le monde qui l'entourait. vingt-six, sans avoir jamais perdu mimi.

date et lieu de naissance・ il est né un trois mars, quelques heures avant sa soeur mimi. dans un hôpital de harlem, là où il serait — ou presque — destiné à passer toute une vie.

nationalité & origines・ purement et salement américain. le genre de famille à avoir oublié qu'il y a une vie en-dehors des états-unis — et à ne pas être capable de passer l'angleterre ou la france sur une carte. ç'a été une enfance dans un quartier qui lui parlait. un fond de quartier où ils étaient les seules têtes blanches — ils détonnaient, mais ça leur allait. ils ont quitté tout ça quand papa a eu sa mutation, et puis ils y sont revenus quand tout a dégénéré. les wilkes ne se sortiront jamais de là, et faut dire qu'ils n'en ont pas plus envie que ça.

occupation・ il n'est pas grand-chose, ander. il s'est rapidement fait tacler par la vie. n'a pas eu envie d'étudier — pas assez discipliné pour ça, quoi qu'il en soit. et il a fini dans la rue plus tôt qu'il ne l'aurait voulu. à se mêler aux magouilles du monde, pour essayer de s'en tirer. à accepter de faire des petites commissions, qui ont tourné de plus en plus sérieusement avec les années. dealer, aujourd'hui. à vendre des doses aux plus démunis, et à regarder les volontés s'enfoncer dans les pilules et les poudres qu'il distribue en échange de quelques billets. il détruit des vies. il le sait. mais il est bon, dans ce qu'il fait. il maintient la tête de ses pairs sous l'eau pour, lui, être capable de respirer. il est aussi comptable des sales quartiers, pour arrondir les mois. celui qui aide à gérer l'argent des mauvais business, et à le placer correctement.

statut civil・ célibataire, le genre à trouver sa place dans des lits çà et là — le genre à ne jamais s'attarder, et à en oublier le respect. ç'a toujours été trop compliqué, de trouver quelqu'un pour rester — et il n'est pas sûr d'être intéressé. il se sait bisexuel, et sait aussi que ce n'est sûrement pas étranger à son lien avec mimi. ça ne lui fait pas une ride de l'avouer. il ne recherche pas la même compagnie, d'un sexe à l'autre. mais faut bien avouer que ça lui ouvre le double des opportunités, et que ça n'est pas pour le gêner.

ville et résidence・ il y est né à new york. il y crèvera, sûrement. de tout ça, y a rien qui changera. le séjour à baltimore, quand il était enfant, n'a fait que ravager le vacillant foyer qu'ils avaient. new york, c'est sa vie. c'est tout ce qu'il lui reste. élevé dans les égouts de la ville, il est bien parti pour y rester. pour y mourir, quand son cercle sera bouclé. qu'importe.

groupe・ pm.

intervals
ander, c'est la moitié d'un tout. la moitié d'un coeur, la moitié d'une violence. la moitié d'une vie qui ne lui a pas fait de cadeaux, et à laquelle il ne doit rien. y a pas d'ander sans mimi. les jumeaux de la rue, jumeaux de l'enfer. le chaos, partout où il pose les pieds. se foutre des âmes qu'il écrase sans compter. le bel instinct de survie, et l'intelligence plus rusée qu'on ne le penserait. ander, c'est le serpent blanc élevé dans un panier noir — et la couleur de son visage ne change rien. dans les quartiers les plus colorés, il est chez lui. dans les scènes les plus violentes, il se glisse comme un gant. y a rien pour l'arrêter. chaque grain de folie partagé avec sa jumelle — mais les wilkes sont meilleurs vivants qu'on y croirait. le tout, c'est d'apprendre à accepter leur sauvagerie.
le tout, c'est de ne jamais se retrouver sur la route de leur furie.

on the devil's backbone・ indépendant, dur, intelligent, résilient, distant, cruel, violent, ambitieux, manipulateur, provocateur. changeant.

sauvage — toujours le grognement au bord des lèvres. instinctif — jamais deux fois les mêmes erreurs. méfiant — y a que ses tripes et sa soeur pour le connaître vraiment. adaptable — survivre, c'est devenu sa seconde nature. indifférent — à la misère des autres, et à leurs peines. y a déjà suffisamment des siennes. persuasif — le sourire au coin des lèvres, les arguments faciles, et le clin d'oeil assassin. protecteur — pour ceux qui ne tentent pas de le tuer, ceux qui ne tentent pas de le voler, et ceux qui réussissent de peine et de misère à s'attirer ses bonnes volontés.

twin thing — ce truc qui ne s'explique pas, ce truc qu'il partage avec sa soeur, qui fait qu'il se sent plus proche d'elle que personne, qu'il lui ressemble tout en étant différent, et qu'il lui arrive parfois de sauter à ses humeurs sans même consciemment savoir ce qu'elle ressent.

varia・ il a les oreilles percées, et des tatouages un peu partout sur les bras et le torse. / il a beau avoir vécu à la rue pendant un temps, il est loin d'être sans le sou. l'air d'un pouilleux, mais les poches pleines de la drogue qu'il vend et des services qu'on lui achète. il fait simplement attention à son argent. / à l'écouter, lui et mimi ont grandi dans les badlands, chez leurs grands-parents. uniquement. mère reniée, père aussi. on les a abandonnés, et ils ne pardonneront jamais. / il boit comme un trou. fume comme un pompier. mas la drogue, il y fait salement attention. sait ce que ça fait, pour la vendre à tous les junkies du quartier. / il a les humeurs trop changeantes, à cause de sa soeur jumelle. et n'est dans tous les cas pas un modèle de stabilité. / il mange tous les matins au mcdo du coin de la rue. même commande, même table. gare à qui lui prendrait sa place. au moins, on sait le trouver. / il a toujours un poing américain dans sa poche, et n'hésite pas à s'en servir. / ce n'est pas un gars qui se laisse provoquer. dès qu'il a la stimulation qu'il cherchait, il fonce dans le tas. et mieux vaut espérer qu'il sache s'arrêter. / il marche beaucoup. n'aime pas particulièrement prendre les transports en commun, ou même la voiture, et va presque partout à pied. qu'importe le temps que ça prend — il est rarement pressé. / il sait conduire, cependant — et le fait bien. un peu vite, mais bien. / il joue énormément au basket, depuis toujours. et en plus, il est grand. / il a le sang-chaud, surtout quand il est en pleine partie ou en train de travailler. / il déteste qu'on essaie de lui faire du tort, et les inconscients qui essaient le paient souvent plus cher qu'ils ne le méritent pour avoir essayé. / vulgaire et sans remords. / il suit son instinct pour tout et n'importe quoi. et à moins que ses tripes ne lui crient l'arrêt, il ne ploie devant rien.

・・・・・・・・・・

01, la moitié・ mimi, ç'a toujours été toute sa vie. ils ont partagé le même ventre. la même mère, le même père. les mêmes tracas familiaux — et la même honte. les sentiments complémentaires, même lorsqu'ils étaient contraires. ce twin thing qui ne s'expliquait pas. mimi qui sait comment ander va — ander qui sait lorsque mimi a besoin qu'il soit là. et il ne pensait pas que quoi que ce soit serait un jour capable de les séparer. il ne pensait pas que cette arme improvisée lui déchirerait l'épaule, au milieu des cris partagés et des émotions ankylosées. il n'avait jamais imaginé qu'elle lui ferait les poches et qu'elle s'en irait. le laissant pour mort, en pensant simplement l'avoir amoché. mimi, c'était toute sa vie. mais mimi, il l'a perdue lorsqu'elle a commencé à sombrer dans les merdes que lui vendait. mimi, elle s'est foutue en l'air — et il l'a laissée faire. il en a payé le prix. émotionnellement, physiquement. bousillé par ce qu'elle lui transmettait, par ce qu'il ressentait sans l'avoir demandé. et le karma l'a cueilli comme un poing au milieu de l'estomac, manquant bien de le tuer. et depuis, les coeurs semblent avoir cicatrisés. les esprits en perpétuelle instabilité, mais les corps calmés. corps apaisés. jusqu'à quand, mimi ? jusqu'à quand ?

02, le fardeau・ quand ander et mimi ont eu douze ans, papa a décidé qu'il allait se venger. que le temps où le gouvernement le rabaissait était terminé, et qu'il lui rendrait la monnaie de sa pièce. il a pris sa bagnole, pris sa winchester et son smith & wesson. il a roulé jusqu'en banlieue de wilmington — où le foyer avait déménagé six ans auparavant —, et il a ouvert le feu. il tué un homme et une femme, et a blessé huit autres personnes avant de se tirer une balle dans la tête. la police ne l'aurait pas. la justice ne l'aurait pas. le gouvernement ne l'aurait pas. et sa famille, elle, n'avait rien vu venir. maman, horrifiée. les jumeaux, terrorisés. le trio au nom désormais souillé, restant les yeux écarquillés devant la télé. journalistes aux fenêtres. enquêteurs à la porte. les wilkes traînés dans la boue. les gamins, sur le dos de qui on parle. les gamins, qui se renferment. qui ne peuvent plus compter que l'un sur l'autre, lorsque sur leurs nuques pèsent les regards de l'école entière. et maman, elle a fini par ne plus le supporter. elle a fini par les ramener dans philadelphie, les placer chez leurs grands-parents maternels, et elle a foutu le camp. mimi et ander, replongeant dans le voisinage familier, qui les avait vu grandir durant leurs six premières années. philadelphie, qui ne les ont pas jugés. les badlands les ont laissés se noyer dans ses artères. s'y oublier, et s'y retrouver. et il a grandi, ander. elle a grandi, mimi. ils ont gardé les coudes serrés, et ils sont restés ensemble contre vents et marées. à s'habituer à l'indépendance qu'on leur laissait, et à en prendre plus qu'on ne leur en donnait. à trouver un certain réconfort dans la rue, et dans la sauvagerie qu'elle pouvait parfois démontrer. ander a commencé à fumer. à vouloir s'acheter des clopes, des condoms. à vouloir se faire percer les oreilles, se faire tatouer ; acheter illégalement de l'alcool, et s'amuser. il a eu besoin de fric, et il a commencé à magouiller. habile lorsqu'il s'agissait de marchander. de compter. les oreilles larges, et l'intelligence assez élevée pour ne pas mettre les pieds dans les plans foireux dont il ne pourrait plus se tirer. il a laissé l'adolescence lui dévorer les deux bras, en quête de quelques dollars. pour redonner un sens à la vie. pour oublier que l'enfance est un couteau planté dans la gorge, et qu'elle avait bien failli les priver, mimi et lui, de tout ce qu'ils chérissaient.

03, le vice・ c'était lucratif, de vendre de la drogue. un peu trop, peut-être. une opportunité qu'il a vu émerger, quand mimi s'est mise à bosser chez un type qui faisait pousser sa propre marijuana. il s'est mêlé à son petit trafic. s'est mis à distribuer, en échange d'une petite commission. ça leur a rempli les poches, pour un temps. jusqu'à ce que les choses ne deviennent plus sérieuses. que le gars lui propose de dealer autre chose, en le voyant ainsi se débrouiller — requin des bas quartiers. et ander a accepté. la drogue passée de main en main. ses poches qui se remplissaient — et celles de mimi qui s'y sont vidées. ça l'a condamnée, sa moitié. ça lui a bousillé l'existence et la santé. mais ander, ça lui rapportait. ander, ça lui a permis de se prendre un appartement dans les ghettos, à l'ouest de philly, où le business florissait — et où il a embarqué mimi en pensant la sauver. l'argent sale leur a payé des jeans propres, de la bouffe, et un loyer. et il a fermé les yeux, quand les emmerdes l'ont rattrapé. il a prétendu que tout allait bien. que les choses dureraient. que les types auxquels il se frottait avec arrogance, avec violence, n'étaient pas une menace. que sa soeur n'était pas au fond du trou, et que le vide qu'il ressentait, jour après jour, n'était pas dû à celui qu'elle expérimentait. tu te trompais, ander. oh, que tu te trompais.

04, le couteau・ puis, la dispute est arrivée. mimi qui crie, et ander qui crie plus fort encore. qui empoigne sa soeur, et qui la secoue. trop violemment, peut-être. jamais voulu ça. mimi qui attrape ce qu'elle peut, pour se défendre. un tournevis abandonné là. et quand il la force à se relever, quand il l'attire vers lui avec une violence qu'elle ne lui connaissait pas à son égard, elle a frappé. la pointe qui s'est enfoncé, en haut de sa poitrine. elle a cru toucher l'épaule. l'a laissé tomber. lui a fait les poches, et a décampé. et ander, lui, s'est contenté des ténèbres que le karma lui offrait. tu pourras pas dire que tu l'as pas cherché. son ex ne l'a pas aidé. trop peur de se faire attraper, pour toutes les saloperies qu'elle prenait. les saloperies qu'elle dealait. les saloperies qu'elle faisait. alors, quand elle est rentrée et qu'elle l'a trouvé là, elle a paniqué. elle a vidé les tiroirs, et elle a foutu le camp. le laissant crever dans son sang — poumon perforé par le tournevis encore planté. retour de flamme plus douloureux et plus dangereux que jamais il ne l'aurait pensé. c'est une voisine, qui a trouvé la porte entrouverte et qui s'est inquiétée. qui a fini par le voir, là, et par appeler les secours. opération lourde. poumon rafistolé. alité, plus longtemps qu'il ne l'aurait pensé. à l'abri des ennuis, au moins.

05, la fatalité・ mais ander, il avait emmerdé les mauvaises personnes. l'assurance au bord des lèvres, mes mauvaises idées au fond de l'esprit. il avait attiré d'autres requins. on avait fini par vouloir sa tête — et on a tenté. quand il est rentré chez lui, ç'a été pour trouver son appartement saccagé, et le propriétaire avec un avis d'expulsion entre les doigts. va quand même falloir que tu paies pour ça. il a cherché son ex, pour la retrouver dans l'appartement de son ex à elle. s'est fait attraper, quand l'échange est devenu trop salé. passage à tabac, lorsqu'il a fini par s'énerver. dégage de là. la carcasse qui se traîne jusque ses grands-parents, au beau milieu de la nuit. fatigué des ghettos. fatigué de cette vie. les poches vidées, et la santé trop précaire pour qu'il ne puisse se permettre de la braver. de retour dans les badlands, il a appris que mimi était en désintoxication. que les vieux se ruinaient à lui payer les soins, depuis quelque temps déjà. tant mieux pour elle. le coeur qui se répare. le lien qui ne se retisse pas. le gamin qui retourne traîner au fond des badlands. là où il a une place, là où il a du soutien. à squatter chez les potes. à se faire payer pour organiser leurs finances, comme grand-mère lui avait appris à le faire. enfin, ça servait. le vide de mimi, malgré tout — toujours en lui. et sa pensée qui le poursuit, lorsqu'il se remet à dealer. ignorant ses tripes serrées. ignorant ce lien qui les unissait, et qui ne manquerait pas de la tirer vers le fond une seconde fois. les vices qui reviennent. mauvaises habitudes bien ancrées. jusqu'à ce que grand-père ne fasse une mauvaise chute dans l'escalier, et ne survive pas à l'opération qu'une simple hanche brisée nécessitait. et ander a su, alors, que mimi a fugué du centre en l'apprenant. su, sans se l'expliquer, que c'est dans les ghettos qu'il lui fallait retourner pour la chercher. profitant de quelques vieux contacts là-bas pour y traîner. s'y aventurer. j'te trouverai.

06, recommencer・ et il l'a trouvée. il l'a attrapée, la junkie, et il l'a giflée. lui a balancé à la gueule les pires saloperies, avant de l'emmener où elle serait capable de respirer. de rester à ses côtés. les rues des ghettos sont devenues son nouveau foyer, durant quelques trop longs mois. l'hiver qu'il y a passé, ne retournant chez sa grand-mère que lorsque les températures tombaient trop. il a renoué d'anciens contacts. s'est remis à dealer, pour regarder mimi à nouveau se droguer. fracas, tracas. les vieilles alliances rafistolées par un serpent à la gueule pourtant trop blanche. on fait comme si on ne s'en souciait pas. on sait d'où il vient. on sait qu'il ne se prend pas pour un autre. et on sait que mimi et lui n'ont aujourd'hui plus que la rue comme abri. l'appartement n'y change rien. leur royaume est un caniveau infernal, et ils n'y sont rien.

rien que des vermines
regardant le monde brûler
en sachant que les pires ne partent qu'en dernier

・・・・・・・・・・

l'indépendance・ grandi trop vite, bousillé trop tôt. il a passé son adolescence dans les rues, à jouer au basket sur les terrains communautaires. à se fondre dans un milieu qui n'était pas le sien — petit cul blanc d'un coin essentiellement noir. l'autonomie dans les veines, et la capacité à se démerder imprimée dans la génétique. besoin de personne. pas même d'un toit, pas même d'un fond d'argent de poche. rien que ses poings, rien que sa gueule, rien que son esprit trop affûté — et le monde lui appartient. la violence・ car la rue ne pardonne pas. ne laisse pas grandir sans conséquences — ne laisse pas vieillir sans rappeler à elle ces gamins qui se sont un jour auto-proclamés siens. la rue, elle cultive la violence. l'arrogance. l'insolence. la loi du plus fort qui lui coule aujourd'hui dans les veines et dans la verve, et qui lui permet de se dresser sans avoir peur de chuter. poings abîmés par la jungle dans laquelle il se traîne, jour et nuit. violence programmée, pour les enfants de ces fonds de quartier. l'intelligence・ il n'est pas con, ander, pourtant. c'est peut-être la seule raison pour laquelle il est encore en vie — ça, sa chance insolente, et son instinct de survie. il sait retourner les situations à son avantage. dire aux autres ce qu'ils veulent entendre, et tirer le meilleur de tout ce qui se présente à lui. le requin aux yeux d'acier, qui a très vite appris à étudier son environnement et à s'y adapter. qui a profité des années passées auprès de sa grand-mère, comptable d'expérience. qui s'est intéressé aux chiffres, pour passer le temps. ça lui permet de s'en sortir, aujourd'hui. la violence aux racines, et l'intelligence qui commence peu à peu l'équilibrer. la résilience・ ander, il sait tomber. tomber sur ses pieds, la plupart du temps — tomber tête la première, quand la vie l'a décidé. tomber, mais se relever. capable de vivre avec ce qui s'étale derrière lui. ce qui l'affecte, jour après jour. capable de balayer le regret, et de ne conserver que l'amertume. se reconstruire, inlassablement. faire de chaque coup un ciment. et il n'a pas de mal à s'avouer vaincu, lorsqu'il se heurte à plus fort que lui — ou lorsqu'on le met violemment au tapis. il reste couché, un moment. dents serrées, détermination rassemblée. et il se relève. encore, toujours. sans faillir, sans fléchir. sachant qu'on le frappera jusqu'à la mort, et qu'il n'y a pas d'autre moyen de s'en sortir. ander, il passe par-delà les difficultés. accepte et évolue — son étrange intelligence toujours à ses côtés pour l'aider. l'indifférence・ avancer. quels que soient les obstacles ou les difficultés. se fondre dans la masse avec un naturel désarmant — bestiole un peu trop sociable, peut-être. solidement campé sur ses deux pieds, un charme étrange pour l'animer. ander, c'est pas quelqu'un de bien, mais on semble choisir de l'ignorer. de croire qu'il est incapable d'aussi peu de pitié à l'égard de ceux qui lui échangent un sachet contre quelques billets. pourtant, c'est un fait : pour les vies d'autrui, il n'a que trop peu d'intérêt. chacun est libre de ses erreurs et de ses décisions. et même s'il peut paraître loyal ou attentionné au premier abord, mieux vaut ne pas tenter le diable, au risque de souffrir d'une cruelle déception. distant, détaché. nonchalant, indifférent. il ne s'intéresse pas au sort des autres — sauf lors des élans du coeur de mimi, qui déteignent bien trop fortement sur lui.

l'inconstance・ ander, il est peut-être un peu trop changeant. continuellement affecté par le coeur de mimi, par ses humeurs et par ses envies. il se retrouve balancé de tous les côtés, colère un coup calmée, un coup déclenchée. élan de générosité que personne ne comprend. l'instabilité à son plus fort, et les nerfs à fleur de peau en tout temps. savoir qu'à tout instant, la journée peut basculer sans qu'il ne sache se l'expliquer. ne jamais être conscient de ce qu'elle ressent, mais toujours en subir les conséquences inexpliquées. ça fait d'ander un type sur lequel on peut plus ou moins compter. un type qu'on a tendance à croire et à suivre, dans un premier temps — et tout dépend par la suite des aléas incontrôlés de sa personnalité, qui n'a jamais eu besoin de celle de mimi pour être débalancée.
DYLAN WATSON ・ETHEREAL
Revenir en haut Aller en bas
https://allforus.forumactif.com/t205-evil-eye-ander
・Jeu 6 Mai - 21:18
Zekia James
Zekia James
new york
localisation : new york ∙ un peu partout, à osciller entre chez son père ou chez ander, puis le reste de l'univers.
keywords : soleil. rires. limonade. ville. found family. pizza. coeur léger. daddy's girl.
messages : 202
faceclaim : christina nadin.
credits : all ∙ crimsons.
https://allforus.forumactif.com/t206-sunshine-on-her-lips
evil eye -- (ander) Tenor
Revenir en haut Aller en bas
https://allforus.forumactif.com/t206-sunshine-on-her-lips