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the tempest ;;

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・Jeu 6 Mai - 21:25
Rym Ahmadi
Rym Ahmadi
modern tragedy
localisation : tu vis dans un appartement avec ton frère dans le queens contemporain.
messages : 41
faceclaim : rania benchegra.
credits : av, bann / zaja.
rym ahmadi
identité・ c’est un simple prénom qu’on t’a offert, rym, trois lettres et une syllabe. c’est discret et agile, un peu comme toi. tu ne sauras jamais trop pourquoi c’est ainsi qu’on t’a nommé, mais pour toi, ça n’a pas d’importance. ton identité est la tienne, et seulement ça. ton patronyme, ahmadi, ce n’est pas celui avec lequel tu es née. tu as grandie en tant que zahed, comme ton père, mais quand ton frère t’a pris dans ses bras pour t’offrir une nouvelle vie, il a décidé de laisser le passé derrière et de vous libérer. alors il a choisi ce nom, commun, anonyme, sans vous enlever vos origines.

âge・ vingt-quatre ans. ça ne veut rien dire pour toi.

date et lieu de naissance・ c’est à chicago que t’es venue au monde, ville grise que tu portes toujours en toi. t’es une gamine des grandes villes, alors new york ne t’a jamais effrayée. même si t’affectionnes la ville où t’as grandi, t’y retourneras jamais.

nationalité & origines・ tes parents sont marocains, toi aussi, c’est inscrit dans tes yeux et dans ton sang. t’es fière d’où tu viens, même si tu ne laisses pas que ça te définir. t’es un oiseau du monde, rym, universelle et chaotique.

occupation・ ton frère voulait que tu fasses des grandes études, que tu prouves au monde entier que votre sang valait quelque chose, mais toi, t’as jamais eu son ambition. alors t’as juste fait le nécessaire, mais tu t’es débrouillée pour trouver un boulot qui le rendrait fier. tu travailles dans un hôpital de new york, préposée à la morgue. tu prépares les corps et tu prends les photos et tu t’occupes des formalités. t’as le boulot qui fait grimacer les passants et qui pourrait donner le frisson à n’importe qui. ça te passionne pas, mais t’apprécies assez le boulot pour rester. ce que t’aimes c’est que y’a pas un jour pareil. t’as besoin de t’occuper, rym, alors t’es loin de juste faire ça de ta vie. la malice et la nonchalance en toi qui te font accepter les pots-de-vin, de temps en temps, pour changer une heure de décès ou pour oublier d’ajouter une preuve au formulaire, après tout, qu’est-ce que ça change vraiment ? fin renard, tu te faufiles partout, et t’es connue pour être une pickpocket salement douée. tu gardes rarement ce que tu voles, tu le redonnes ou tu le revends, portefeuilles, médicaments, c’est juste pour le thrill que tu le fais, et pour t’assurer de pas crever d’ennui.

statut civil・ t’as pas le coeur qui s’attache, rym. tu cours trop vite pour ça, tu te défiles. t’es méfiante, tu préfères ne pas trop t’arrêter longtemps, peut-être parce que tu sais que ça va finir par faire mal. attirer ton attention, c’est compliqué, alors tu es seule et plutôt bien comme ça. t’as eu quelques copains, mais tu préfères ton indépendance, et c’est loin d’être le centre de ton monde. tu sais les regards qu’on te jette, et parfois tu peux en profiter pour t’égarer dans les bras de quelqu’un, mais c’est pas ta première pensée.

ville et résidence・ new york, depuis quelques années. un appartement avec ton frère aîné, dans le queens.

groupe・ pm. c'est dans les ombres que tu es le mieux.

intervals
personality ・ tu avances et tu ne ralentis pas. t'es la discrète tempête qui se faufile au travers de la foule, envoyant un frisson dans l'échine, mais quand on tend la main pour t'attraper c'est déjà trop tard. tu te tiens un peu en retrait du monde, rym, souvent étourdie et dépassée, tu préfères te refermer et ne pas te mêler à l'humanité. méfiante, le regard froid, tu as l'indépendance dans le sang et ta liberté est ta possession la plus chère. tu la protèges, tu la préserves, tu ne laisses personne la piétiner, à part peut-être ton frère. loyale à ton sang, le seul qui compte vraiment, tu te sais surveillée par lui, mais il a juste peur de te perdre comme il a perdu le reste. tu lui en veux pas, c'est le seul à qui tu pardonnes tout, et le reste du monde pourra bien brûler. t'as les grandes ailes d'un oiseau, qui passe au-dessus des villes sans jamais toucher le sol, et pourtant tu n'as rien d'une rêveuse. le romantisme et les idéaux, c'est pas pour toi, tu n'as rien qui appartient aux nuages. réaliste, peut-être même pessimiste, tu ne fais confiance à rien ni personne, et tu ne t'attends à rien. tu sais qu'il faut prendre ce qu'on veut, sinon ça se défilera toujours. alors tu n'hésites pas, tu dérobes, mais tu redonnes. désillusionnée du monde, tu sembles voir au travers du voile que certains aiment revêtir pour ne pas voir le monde tel qu'il est, tu vois tout d'une telle clarté, t'as trop souvent l'amertume aux lèvres. ça te rend mauvaise, ça te rend cruelle, parce que la vérité tu ne la caches pas pour préserver, tu la laisses couler et frapper là où il faut. tu ne laisses personne te toucher, et pourtant t'as une réelle empathie pour les autres, pour les âmes brisées et les pieds écorchés. tu aimes ce que tu peux expliquer et toucher, tu aimes comprendre comment les choses fonctionnent, les mécanismes et les biologies, les lois de la physique et le système nerveux. t'as besoin qu'on soit honnête avec toi, tu exècres les mensonges, et en même temps la vie pour toi, c'est un grand terrain de jeu, t'as une certaine malice qui t'habites à chaque instant, qui fait courber tes lèvres et pétiller tes yeux, mais tu restes consciente de ce qui t'entoure et tu ne te perds jamais. parce que c'est là qu'on est vulnérable, c'est là qu'on fait des erreurs, et tu peux pas te permettre d'en faire.

one ・ papa et maman étaient pas fait pour être parents. y’avait trop de nonchalance entre eux, et trop de colère envers le monde. ils étaient pas heureux, pas dans leur couple, pas dans leur maison, pas dans leur boulot. quand ça allait pas, ça allait tout sur le dos de leurs enfants. leur faute si la facture était pas payée, leur faute si le bus était en retard, leur faute s’ils arrivaient plus à s’aimer. papa frappait. des claques qui envoyaient valser au sol et faisait saigner le nez. maman hurlait. des atrocités, à en faire pâlir les plus brusques. emir avait dix ans et il savait qu’il voulait partir. te protégeant, sa cadette, comme il le pouvait, mais lui aussi il avait la rage dans la gorge. fuyant la maison dès qu’il le pouvait, se perdant dans les rues de chicago, cherchant une réponse dans les étoiles. toi, tu encaissais tout, tu acceptais ta solitude, tu longeais les murs et tu te faisais oublier dans les coins sombres, parce que pour toi c’était ça, la vie. peu importe si ça t’arrivais de pas manger pendant des jours, de t’endormir à l’école, ou de voir des trucs que t’aurais pas du à la télévision. une enfance où traînait la poussière et la crasse, où les hurlements faisaient bruit de fond, où tu savais pas quoi vraiment à quoi s’accrocher alors tu as accepté le vide. religion oubliée, entre les frites mcdo froides sur la table du salon et les devoirs que tu t’assurais de compléter à la perfection. t’avais que ça à faire, après tout. pas vraiment d’amis, à chicago. emir te disais, t’en fais pas. un jour on partira. juste toi et moi.

two ・ et vous êtes partis. un soir où ta mère était pas là, en train de baiser le voisin que ton père disait, qu’il t’a envoyé valser et que t’as bien failli dégringoler de la fenêtre du quatrième étage. emir, cette nuit-là, t’as caressé les cheveux et t’as tendu un sac à dos. on s’en va. tu l’as suivi, sans poser de questions, et vous avez passé des heures interminables dans un bus, à grignoter un sac de chips et à regarder défiler les autoroutes américaines. vous êtes débarqués à new york, et au milieu du chaos de la ville, emir t’a souris comme il l’avait jamais fait auparavant. tu pouvais lire l’extase de la liberté dans ses yeux. ici, personne ne nous trouvera. pas comme si vos parents avaient essayés de vous retrouver. vous avez changé de nom et t’as laissé cette vie derrière toi. les blessures cicatrisées, toujours ancrées dans ta peau, mais jamais là pour te freiner. t’étais avec ton frère et il a tout fait pour toi. un peu d’argent ramassé ici et là, il vous a trouvé un appartement, et il a tenu la tête basse jusqu’à ce que tu fêtes dix-huit ans. tu sais qu’il a du faire s’impliquer dans des histoires illégales, mais tu sais que c’était nécessaire, et tu l’as jamais jugé pour ça. c’est devenu ta vie, à toi aussi. sur la frontière, en équilibre entre tout, t’as toujours eu l’agilité pour ne pas chuter. tu voyais les drogues passer mais tu y as jamais touchée, et t’as jamais demandé d’où venait l’argent. ton frère a fait tout ça pour toi. et tu lui dois tout, tu le sais.

three ・ emir a toujours voulu que tu deviennes quelqu’un. refusant de t’impliquer dans ses histoires, insistant pour que tu ailles à l’école. évidemment, l’université c’était hors de question, mais t’as voulu lui faire plaisir et trouver un boulot respectable en ville. alors t’as fait ce qu’il fallait, t’as convaincu les bonnes personnes et au fond, tu le regrettes pas. quelques années que tu es là, dans la morgue. pas l’endroit le plus glorieux, mais tu t’es pris d’affection pour ce que tu fais. c’est mécanique, c’est routinier, et en même temps c’est toujours différent. tu regardes les corps passer, les yeux vidés de leur vie, les peaux pâles, leurs doigts rigides. tu remplis les formulaires, tu photographes ce qui est important, tu vérifies les identités, et tu prépares l’équipement pour le coroner. la blouse blanche, les cheveux rangés, et ton regard acéré qui fait en sorte que t’es douée et respectée, même si t’as pas d’études ou de références. c’est à la morgue que t’oublies vraiment le reste du monde, et tu apprends plus que t’aurais pu sur les bancs de l’université, t’en restes convaincue. si tu le faisais pour emir au début, maintenant ce boulot c’est le tien, et tu le fais autant pour lui que pour toi-même.

four ・ évidemment, fallait pas se faire des idées, tu n’es pas la sage petite soeur qui s’est rangée et qui ne fait rien pour déroger à l’ordre du monde. t’es trop proche de la noirceur pour ne pas te laisser contaminer, et tu y trouves un certain plaisir. parce que t’as besoin d’un peu d’adrénaline, rym, et tu parviens toujours à tirer ta ficelle du jeu. tu voles depuis que t’es gamine, tes petites mains se glissaient si bien dans les poches des gens. au début c’était le portefeuille de ton père, puis c’était les tiroirs des profs et les distributrices ici et là. t’as toujours eu le talent pour ça, discrète, agile, parfaite. t’as jamais arrêté, c’est un plaisir plus qu’autre chose à présent, t’en as pas besoin pour survivre. tu résistes juste pas à la tentation, c’est terriblement facile après tout. tu te construis ta réputation, parfois on te propose des petits jobs, tu acceptes d’aller voler la carte d’accès ou les clés, de toute façon t’aimes bien te donner des défis. ce que tu dérobes, tu le gardes rarement. que ce soit une montre hors de prix ou un billet de vingt, t’es du genre à par la suite le glisser dans l’étui de guitare ouverte du musicien au métro, ou à revendre le reste au dealer croisé au bout de la rue. tu négocies juste pour le plaisir de le faire, l’argent t’en as pas besoin, t’es pas matérialiste et l’avarice ne fait pas partie de tes vices. un mini-marché noir à toi seule, en quelque sorte. ce que t’aimes bien faire, c’est voler des médicaments à l’hôpital pour les revendre, ça te permet souvent de payer le loyer sous le nez de ton frère, mais lui ne s’en rend même pas compte. tu lui dois au moins ça.

cinq ・ t’acceptes aussi les pot-de-vin, à la morgue, quand on te demande de changer une heure de décès ou d’oublier une ecchymose à photographier, tu t’en fous de toute façon, le monde est déjà en train de brûler, y’a pas besoin de ton aide pour ça. t’es pas du genre à grimacer ou à frissonner devant ce que les gens sont capables de faire, t’as une certaine résignation qui t’habite en permanence et tu veux pas te casser la tête là-dessus plus qu’il le faudrait. on t’impressionne pas facilement, on t’intimide pas non plus, parce que tu sais tout de même rester sur tes plates-bandes, tu n’es pas insolente en allant foutre les pieds dans ce qui te regarde pas, ou dans des choses qui te dépassent. ce que t’acceptes de faire, c’est d’aider ton frère quand il a besoin de toi, aller porter un peu d’argent ici ou passer un message là-bas, après tout on pense souvent pas grand-chose de toi, on te laisse passer et t’as disparue avant qu’on ait pu te demander ce que tu fais là.

more ・ t'es pas matérialiste, souvent les mêmes vêtements sur le dos, on peut te trouver avec la même veste en cuir sur les épaules depuis des années, par exemple. -- tu aimes pas trop les véhicules, ni même le bus, tu préfères aller partout à pied, alors la ville tu la connais bien, et tu n'es que rarement effrayée. -- oiseau de jour, oiseau de nuit, tu es adaptable à toutes les lumières, le sommeil n'étant pas compliqué à attraper, et jamais bien long non plus. -- tu aimes bien la musique, tu en écoutes quand tu es chez toi, mais t'es pas très télévision ou réseaux sociaux. y'a bien des trucs classiques que tu n'as pas vu, et t'en es pas gênée. -- appétit d'oiseau, et pas le palais bien fin non plus. ton péché mignon, les nouilles instantanées. tu fais dans la simplicité. -- tu ne fais pas confiance facilement, alors des amis, tu en as très peu. mais ceux que tu as, tu les garde toute la vie. c'est tout. -- tu sais bien te défendre au corps à corps, même que t'as toujours un couteau de poche sur toi, et tu hésites pas à t'en servir si on te cherche des ennuis. -- tu parles souvent arabe avec ton frère, mais ton accent américain est impeccable. -- tu n'as pas d'idée de grandeur, tu es bien dans ta routine, dans ta vie. tu trouves suffisamment de thrill là-dedans pour bien vivre. -- t'es plutôt du genre timide en ce qui concerne les relations amoureuses, tu n'as pas eu beaucoup de partenaires et c'est plutôt rare que tu te rends jusqu'au sexe. pudique, peut-être, méfiante, surtout. -- cela va sans dire, mais tu cours vite. très vite. -- etc.
rania benchegra ・mooncalf
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